Un simple changement de diamètre, et c’est tout l’équilibre de votre dirt bike qui bascule. L’adoption d’une grande roue, souvent réservée à quelques modèles par les fabricants, redéfinit la répartition des masses et l’attaque des obstacles. Pourtant, certains passionnés n’hésitent plus à installer des kits adaptés pour dépasser ces limites imposées.
Oubliez l’idée que le choix d’une roue plus large ou plus haute ne serait qu’une affaire de style ou de marketing. La taille de la roue, à l’avant comme à l’arrière, influe directement sur le comportement de la machine : stabilité, motricité, maniabilité. Même les pilotes aguerris doivent parfois revoir leurs automatismes. Pourtant, ce critère demeure le parent pauvre de la plupart des guides d’achat et des conseils de préparation.
Plan de l'article
Pourquoi la taille des roues change tout sur une dirt bike
La taille des roues fait toute la différence sur une dirt bike. Celles et ceux qui pratiquent le VTT Dirt le constatent : avec des roues de 26 pouces, une selle courte, un guidon large, on gagne en stabilité lors des réceptions et en efficacité sur les figures. Ce type de montage, sans dérailleur, vise à limiter les défaillances et à privilégier la solidité, surtout sous les chocs répétés.
Regardez les modèles Bastos BSC, proposés en version 125cc ou 150cc avec des roues 14’/17′. Ce choix n’est pas aléatoire : une grande roue élargit la surface de contact au sol, rend les réactions de la moto plus prévisibles à la réception et absorbe davantage les irrégularités du terrain. Les pneus cross, en 2.50×14 pouces à l’avant et 3.00×12 pouces à l’arrière, accentuent cette impression de stabilité. Dès les premiers tours sur une piste meuble, la différence se ressent : la moto tient mieux, réagit avec plus de douceur.
L’impact du diamètre des pneus va plus loin : il affecte aussi la capacité de franchissement et la précision en virage. Plus la roue est grande, mieux elle avale les obstacles, même si la direction peut sembler moins incisive sur les parcours très techniques. Les pilotes intermédiaires privilégient souvent ce compromis avec une Bastos BSC : ils recherchent l’équilibre entre stabilité, adaptabilité et sécurité à vitesse élevée.
Voici les principaux atouts de ces grandes roues sur le terrain :
- Stabilité : des roues larges et des pneus épais atténuent les secousses des bosses et des creux
- Traction : des crampons profonds garantissent l’adhérence sur les terrains meubles
- Polyvalence : la grande roue s’ajuste facilement aux variations de surface, du cross à la piste privée
Le diamètre de la roue ne se choisit donc pas à la légère lorsqu’on vise la performance avec une moto dirt bike ou un pit bike. Il faut évaluer vos attentes, le type de terrain et votre niveau pour trouver la formule adaptée.
Comment reconnaître une grande roue et quels avantages en attendre ?
Pour distinguer une grande roue sur un pit bike ou une dirt bike, rien de subjectif : il suffit de mesurer. Prenez par exemple une Bastos BSC 14’/17′. Le diamètre de 17 pouces à l’avant, 14 pouces à l’arrière, surpasse les formats compacts destinés à l’initiation ou aux parcours très sinueux.
Le VTT Dirt s’appuie sur des roues de 26 pouces pour une raison simple : plus la roue est haute, plus elle franchit aisément bosses, trous et racines. L’adhérence y gagne, tout comme la stabilité à l’atterrissage. Chez Bastos BSC, la synergie entre frein à disque racing, fourche inversée et amortisseur White spring permet d’amortir, d’encaisser, puis de repartir sans broncher. Sur les modèles BSC 125 ou BSC 150, les pilotes intermédiaires tutoient les 90 à 110 km/h en gardant le contrôle.
Voici ce que ces grandes roues apportent de plus sur la piste :
- Accroche renforcée sur terrain meuble grâce à une surface de contact élargie
- Confort et sécurité améliorés sur les sauts, grâce à une meilleure absorption des impacts
- Maniabilité préservée pour un pit bike, grâce à l’équilibre entre le diamètre des roues et la géométrie du cadre
Le rapport poids/diamètre compte aussi : le choix d’un cadre en aluminium ou en acier influe sur la solidité sans gêner la réactivité. Pour une utilisation dirt, privilégiez une grosse section de pneu, associée à une fourche suspendue avec 80 à 100 mm de débattement. Vous obtenez alors une machine homogène, préparée pour affronter tous les terrains.
Pièces détachées et équipements incontournables pour booster vos performances
Optimiser une dirt bike équipée de grandes roues exige une attention particulière à chaque pièce. La sélection des pièces détachées a un impact direct sur la nervosité, la résistance et la durée de vie de la moto. Prenons la Bastos BSC : un frein à disque racing de 220 mm assure des arrêts puissants et fiables, même après de longues séances. La fourche inversée en aluminium de 735 mm absorbe mieux les aspérités du terrain, tandis que l’amortisseur White spring de 335 mm garantit des réceptions sans écart imprévu.
Le bloc moteur joue aussi un rôle clé : Lifan 125cc pour la BSC 125, YX 150cc pour la BSC 150. Ces moteurs 4 temps conjuguent couple et souplesse pour répondre aux exigences du dirt. Les pneus cross, en 2.50×14 pouces à l’avant et 3.00×12 pouces à l’arrière, offrent une adhérence et une motricité optimales sur les surfaces meubles.
Équipements de protection
Pour rouler en toute sécurité et progresser, certains équipements restent incontournables :
- Casque
- Plastron
- Gants
- Coudières et genouillères
- Chaussures montantes
Le dirt bike, le pocket cross ou le VTT Dirt exposent à de nombreux risques : chocs, projections, pertes d’équilibre. Ces équipements protègent sans entraver la performance. Rater un virage ou tomber fait partie du jeu, mais s’en sortir indemne permet de remonter aussitôt et de continuer à progresser. Prendre soin aussi de l’ajustement du kit plastique type Honda, de la chaîne ou du pignon de sortie de boîte contribue à la fiabilité et à la précision de votre machine.
Nos conseils pratiques pour bien choisir et entretenir sa dirt bike
Le marché propose des dirt bikes pour tous les profils, avec des prix allant de 600 à 1800 euros pour un VTT Dirt. La Bastos BSC s’impose comme une référence du pit bike avec ses versions 125cc et 150cc, mais elle n’est pas homologuée pour circuler sur route. L’utilisation doit donc se limiter à un terrain privé, conformément à l’article R 331-21 du code du sport.
Un point trop souvent négligé : il faut déclarer la machine auprès du ministère de l’intérieur. C’est une obligation légale, indispensable pour une pratique réglementaire. Au moment de l’achat, respectez également la charte d’utilisation qui détaille toutes les précautions à prendre avec ce type de véhicule.
L’entretien, lui, ne se résume pas à un simple nettoyage. Veillez à la chaîne de transmission, au serrage des axes de roue, à l’état des plaquettes de frein. Surveillez la pression des pneus cross, l’aspect du kit plastique, la tension de la chaîne. N’oubliez pas de vérifier le niveau d’huile moteur et la fiabilité de l’allumage.
Pour progresser, inspirez-vous des retours d’autres pratiquants. Des chaînes YouTube comme Mister Freeride, Pierre Soriot ou RideFouFou regorgent de conseils sur la préparation, l’entretien ou les réglages. Les vidéos de Maxime Roucheau détaillent, exemples à l’appui, chaque étape du pilotage et de la mise au point. En explorant la diversité des modèles et accessoires disponibles chez Apollo ou Kayo, chacun peut façonner son pit bike à la mesure de ses ambitions.
Changer de roue, c’est parfois changer de perspective. Sur une ligne droite ou un terrain bosselé, une grande roue peut transformer la sensation de pilotage. À vous d’écrire la suite, poignée dans le coin et regard loin devant.

